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Libération

PS, UMP : place aux djeuns

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publié le 17 octobre 2009 à 0h00

Les quadras, cette avant-garde frétillante du Parti socialiste, on ne les a que trop entendus (Vincent Peillon excepté) ces dix derniers jours. Cette quadrature du PS a au moins eu une utilité : montrer que les quinquas et les sexas du parti, tous ces éléphants, c'est quand même une autre pointure. Avoir emboîté le pas à Marine Le Pen ne paraît pas d'une grande habileté. Même Ségolène Royal, qu'on sait pointilleuse en matière de mœurs, a eu le tact de rester plus distante sur le cas de Frédéric Mitterrand. Si nul ne peut accuser le PS d'avoir la moindre collusion avec l'extrême gauche sur les conflits sociaux, ce serait bêta de se faire accuser sur son extrême droite. Ce qu'on attend maintenant des quadras, c'est qu'ils se bouffent entre eux, trop facile de repousser comme François Hollande le conflit à demain. Il y a un côté Dalton dans cette bande de quadras même si tous rêvent d'être Averell : «Quand est-ce qu'on mange ?» Chacun veut sa part du gâteau. Ce serait contraire à toute loi physiologique que les plus vieux aient le plus gros appétit. La nouvelle vague du PS l'est de plus en plus, vague. Nicolas Sarkozy prétendait vouloir «liquider 68». Pas la peine : les quadras du PS s'en chargent.

Ces quadras qui aspirent au monopole de la jeunesse et qui ont le double de son âge, ils doivent faire durement rigoler Jean Sarkozy. En ce qui concerne l'UMP, pas étonnant qu'un parti qui se fait fort de détecter la racaille dès la maternelle soit capable de reconn