La voilà donc la «faute» que le monde entier a vue, à l’exception notable d’un seul être humain : monsieur Martin Hansson, l’arbitre suédois du match France-Irlande, mercredi soir au Stade de France. Donc, la main. Ce qui est tout à fait certain c’est qu’elle appartient à Thierry Henry, et on distingue aussi sûrement que sa main, à cet instant fatal, est en train de toucher le ballon. Or, ça n’est pas bien du tout, et même très vilain.
Bref rappel à destination des distraits qui pensent que le foot se joue avec des raquettes de tennis : il est over-archi-interdit de toucher la balle avec la main. Le football, comme son nom l’indique, se joue avec les pieds, le plus souvent, avec la tête, de temps en temps, le buste, parfois. Mais la main, jamais de la vie. Donc Henry a surtout perdu la boule, puisqu’ici, il joue au handball.
Cela dit, il y a une autre main baladeuse dans cette image. Celle du numéro 13, l'Irlandais Paul McShane, qui, lui, pas gêné, est sur le point de tâter du crâne de notre Thierry. Et là, rien ! Pas un arbitre pour siffler cette main chaude, et pas un seul journal sportif (que fait l'Equipe ?) pour réclamer que, rapport à cette ahurissante privauté, McShane soit au minimum fusillé à l'aube. Le foot est certes un sport d'hommes, mais de là à confondre match éliminatoire et préchauffage à la backroom du Foot X, il y a une marge. Ça commence par la caresse sur le crâne (genre «c'est hypermiche ta nouvelle coupe toile émeri»), et ça finit par l