SAMEDI
Les dessous de la burqa…
J’ai lu et entendu ces derniers jours que les Hautes Autorités religieuses, qu’elles soient au Caire, à Damas ou à Paris, reconnaissent que le port de la burqa n’est nullement un acte religieux mais une coutume ; voilà une heureuse nouvelle. Le choix de la burqa est un acte personnel et individuel. Il ne peut, par respect, être imposé à l’ensemble de la communauté nationale, dont l’unité et les valeurs se construisent à partir des fondements des droits de l’homme et de la laïcité républicaine, hors des dogmes. Pour des raisons religieuses ou personnelles, certains décident de rompre avec la vie matérielle, c’est leur choix. Isolés dans des couvents ou des cloîtres, ils choisissent de ne plus être vus des autres, mais aussi de ne plus voir le monde. N’est-ce pas une façon de porter la burqa, sans l’imposer à autrui ? Les partis politiques trouvent des intérêts communs à exploiter la burqa, alors qu’au fond, la place et la liberté de la femme ne les préoccupent pas. L’extrême droite retrouve ses terrains privilégiés que sont l’immigration, les musulmans et l’invasion islamiste. La droite modérée et la gauche font la danse du ventre, sans se positionner clairement. Quant à l’extrême gauche, démagogue, elle va jusqu’à recruter une candidate voilée. Le débat sur la burqa doit être conduit sans aucune forme d’ostracisme, ni d’amalgame ni de diabolisation de l’islam et des musulmans, et viser comme unique finalité