Ça y est ? C'est fini ? Il ne pleut plus ? On peut sortir ? Et enfin en parler ? Du Mondial donc et de la chute de la maison bleue. Où, contrairement aux paroles de la fameuse chanson de Maxime Leforestier, on ne vient pas à pied mais au minimum en Hummer Rolls-Royce. Par contre, comme dans la chanson, «ceux qui vivent là, ont jeté la clé». Notamment celle qui pourrait déverrouiller un certain nombre d'énigmes sur le pourquoi du comment du désastre-déroute-drame-faillite, etc. En attendant que tout le monde dénonce tout le monde, cette image, prise la main dans le pot de déconfiture le 22 juin vers 16 h 21, permet quelques hypothèses de réponses à côté de la question.
Que voit-on ? De toutes les couleurs. Beaucoup de Bleus (six) et un seul Jaune, le joueur sud-africain Bongani Khumalo qui vient de marquer le premier des deux buts qui allaient éjecter l’équipe de France. Du vert aussi sur le maxi-short de Khumalo. Et un peu de rouge, à égalité entre les Bleus et le Jaune. Sur les chaussettes montantes pour les Bleus, sur les chaussures de tout le monde avec logiquement un zeste d’argent puisque c’est la firme Nike (ton footballeur ?) qui, à prix d’or, a régalé tous les joueurs. Une sorte de démocratie Mondial par la godasse.
Sur les Français, il y a plein d’autres choses passionnantes à lire. D’abord le logo Adidas, mais étrangement plus petit que le nom des joueurs, ce qui permet cependant de ne pas confondre Gourcuff (à droite) avec n’importe quel autre baril de less