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Libération

Il faut mettre les points sur les e

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publié le 10 juillet 2010 à 0h00

Christine Lagarde a eu le nez creux en créant le dernier week-end «la rilance» pour mieux mêler rigueur et relance (et non pas pour s'amuser à caricaturer l'accent arabe ou yiddish). Parce que les jours suivants ont manifesté une volonté de regain de rigueur morale qui a entraîné une relance médiatique pas piquée des hannetons de l'affaire dont le nom change tout le temps et qu'il faudrait désormais appeler Banier-Bettencourt-M. et Mme Woerth-Sarkozy. Elles vont peut-être être difficiles à riformer, les ritraites, si le gouvernement fait preuve de trop d'austéritarisme. Tel qui rilance vendredi dimanche voit la ricession à ses portes. Les riproches pleuvent de partout. Pour un peu, la Ripublique bananière nous appelle, un Français doit-il vivre pour elle ? Les scoops de Mediapart ont en tout cas dopé l'actualité, est-ce la rilance Armstrong ? Une chose est sûre pour tout le monde : il faut absolument que chacun apporte des clarifications. On doit mettre les points sur les e, surtout en ce moment où le pouvoir marche sur des i.

Aujourd’hui, même ses plus fieffés adversaires sont prêts à admettre qu’on a un Président qui ne manque pas de dons. Et c’est à ce pauvre homme qui aime tant l’argent qu’il revient de conduire une rigueur anonyme puisqu’il semble de première importance de ne pas lui donner son nom. L’austérité, on a l’impression que ça nous tombe dessus comme l’année du rat pour les Chinois. «Voilà, ça va être la rigueur», semble dire le paysan en regardant le