Apeine six mois après la mise en vente du treizième opus, Final Fantasy XIV vient de sortir sur PC (avant d'atterrir sur console haute définition au printemps prochain). Ce délai très court entre deux volumes du plus célèbre des jeux de rôles est sans précédent dans l'histoire de la saga, mais il ne doit pas faire illusion sur les capacités de production du studio Square Enix : il y a longtemps que des équipes distinctes travaillent en alternance sur cette licence. D'autre part, c'est bien l'énorme retard accumulé pendant le développement de l'épisode XIII qui explique cette proximité des sorties, plutôt qu'une accélération dans le développement du XIV.
Ce nouveau Final Fantasy (FF) est un MMORPG (jeu de rôles en ligne massivement multijoueurs). Ce n'est pas le premier de son espèce puisque FF XI, disponible sur Xbox, appartient au même genre. Mais c'est certainement le point de départ d'un reboot intégral de la série et de son économie générale, comme nous l'expliquait son producteur, Hiromichi Tanaka, lors d'une rencontre à Paris cet été. Qu'il s'agisse de la mise au point de nouveaux moteurs pour le développement très sophistiqué d'un tel titre, du graphisme incroyablement soigné des personnages et des décors (particulièrement si on les compare à ceux du maître étalon World of Warcraft) ou du gameplay lui-même (qui permet de changer de classe de personnage comme de chemise en cours de partie), il est clair que,