Menu
Libération

Les révolutions arabes, comment les récupérer ?

Article réservé aux abonnés
publié le 25 février 2011 à 0h00
(mis à jour le 25 février 2011 à 10h03)

Mais si, il y a encore une politique étrangère de la France, dont Michèle Alliot-Marie demeure l'erratique ministre en titre, qu'il importait mardi d'exporter au Brésil faire semblant de tenter d'y vendre les invendables Rafale de Dassault. Mais oui, il existe encore une diplomatie française, dont le dernier avatar s'appelle Boris Boillon, étonnante petite chose ambassadrice et mal élevée, bling-blingante et maigrement bodybuildée, dont l'apparente compétence fait plutôt songer, dans sa partie, à celle du juge Burgaud (celui d'Outreau) dans la magistrature. Et Patrick Ollier aussi, cramé tout pareil, reste ministre, et président des Amitiés franco-libyennes à l'Assemblée, même si un peu moins «frère» de Muammar al-Kadhafi…

Ça coûte combien, la vanité têtue du chef de l’Etat ? Ça coûte cher. Assez, paraît-il, pour que des diplomates s’en émeuvent, fût-ce dans l’anonymat mondain et douillet d’un groupe baptisé «Marly», du nom de leur cantine parisienne du Palais Royal - tout un programme. Et de même s’émouvait l’autre semaine le corps énervé des juges, dans l’unité de leur tiers-Etat misérable et de leur noblesse de pourpre et d’hermine… Même cause, mêmes effets. Laëtitia Parrais / Florence Cassez ; Woerth / Alliot-Marie ; Ben Ali/ Moubarak / Kadhafi : toujours le fait divers dicte la loi, le conflit d’intérêts la doctrine et le business les principes dans toujours la même confusion des genres. Ainsi va, de corporations en corporatismes, la Sarkozie bien esquintée.

Au r