Soit, toute «présomption d’innocence» bue mais avec les guillemets de rigueur, le résumé bref des faits bruts et brutaux que rapportait lundi Rue89 : s’arrêtant le 9 avril dernier, avec sa fille et un garde du corps, au stand du marchand de fringues Kookaï du magasin Printemps de Nancy, la ministre de l’Apprentissage et élue locale Nadine Morano y surprit les sarcasmes que suscitait la présence de son cerbère, sarcasmes qui inéluctablement rebondirent sur son auguste personne.
Propos privé dont on lira le détail rapporté sur le site d'infos, plaisanterie de cafétéria, vannes de comptoir dont on n'attend pas qu'ils soient d'une himalayesque subtilité mais que voulez-vous, on se défoule et détend comme on peut, quand on trouve au boulot une occasion de se lâcher… A la décharge des bons et des mauvais plaisants, l'ineffable Nadine Morano, qui incarne à l'UMP une sorte de Frédéric Lefebvre en plus teufeuse mais tout aussi gaffeuse, est un sujet de rigolade à la réputation assise. Albane, 36 ans et responsable du stand, en prit sa part, qui aurait objecté en souriant au collègue émettant l'hypothèse de se payer facile le garde du corps, qu'il lui faudrait d'abord «casser la gueule» à sa patronne. Manque de pot, la patronne et ministre était dans son dos. Sidérée, tétanisée par la peur, la jeune femme, arguant qu'elle ne voulait pas perdre son travail, se liquéfia en excuses. Morano, qui ne les accepta pas, fit esclandre. Deux jours après, Albane était convoquée par son em