Deux explications : ou bien David Pujadas est assis, et alors Nicolas Sarkozy est vraiment encore plus petit que lui, qui pourtant n’est pas grand. Ou bien le Président est debout et Pujadas lui a chouré ses mocassins à talonnettes XXXXL. Dans les deux cas, l’impression qui domine est celle d’un «bienvenue chez les P’tits.» Ou le plénum du Soviet suprême du congrès mondial des Minimoi dont Sarkozy serait légitimement le Président et Pujadas son Beria. Si on y ajoute une fragrance de constipation générale, le compte est bon.
Ni l’un - dont on ne se sait pas s’il sortira grandi de l’histoire (de France) -, ni l’autre - dont nul ne peut prédire s’il figurera un jour au panthéon de l’histoire (de France 2) - ne paraît tout à fait à l’aise ni ravi d’être là, c’est-à-dire comme deux ronds de flan sur le plateau du JT, le mercredi 22 février. Comme tous deux penchent légèrement vers la droite (quelle surprise) dans un parfait mouvement de synchronie, on pourrait les croire assis dans le wagon d’un manège forain, arborant de ce fait le sourire fourbe du gars qui descend du grand 8 de la mort ou de la centrifugeuse de l’angoisse en soutenant, faussement trop cool, que «si, c’est super, tu devrais essayer». Juste avant d’aller vomir tout son kebab derrière le stand de barbe à papa. Ce qui expliquerait le léger négligé dans le nœud (de cravate) de Pujadas et le fait qu’il a oublié d’enlever le cintre avant d’enfiler sa veste.
Car enfin, ce n’est pas humain et même indélicat d’exhiber une