Samedi Niveau zéro
Départ d’Avignon pour Nice dans le minibus siglé «Super Rebelle président», un slogan de chaque côté : «ET PAN ! ET VLAN !» Le soleil brille sur la côte, comme dans les yeux de Jean-Luc Mélenchon. Il fait son trou, le candidat de la gauche de papa. Le problème va être d’en sortir. Mais ne soyons pas rabat-joie. C’est pour l’instant la seule bouffée d’air frais dans cette campagne, dont le débat n’a toujours pas décollé du niveau zéro.
Dimanche Posture et imposture
Mélenchon n’invente rien, il reprend la Bastille et explique qu’il faut reprendre le pouvoir. Simple, mais réjouissant. Un peu de rêve dans cette campagne désespérante. Ça nous change de la partie de ping-pong soporifique entre un Hollande qui tente de rester dans sa posture, et l’autre dans son imposture. Un candidat socialiste qui tente de rester zen au risque d’être ennuyeux, et un président candidat en plein délire politique et intellectuel, à nos risques et périls. Visite du marché à Nice, Super Rebelle fait comme les vrais, il vend sa soupe. En tant que porte-parole des muets, il essaie de faire parler le citoyen, voir ce qu’il a dans le ventre. Les gens sont sympas, mais le dépit et la résignation leur gercent les lèvres. Le sourire est fragile, comme le moral.
Lundi Thérapie démocratique
Et la nouvelle tombe, un fait divers s’invite dans la campagne, un massacre, une horreur, une tuerie, qui succède à une autre. Super Rebelle a un avantage sur