Comment comprendre le psychodrame que vivent les Le Pen ?
Au départ, une famille heureuse, aimante, unie. Un joli couple, Jean-Marie et Pierrette, parents de trois grandes filles, blondes comme les blés : Marie-Caroline, Yann et Marine. Neuf petits-enfants, blonds également, dont la prometteuse Marion Maréchal (nous voilà). Une véritable carte postale !
Comme dans toutes les familles, il y eut bien sûr quelques accidents : le divorce du couple en 1987 avec les photos de Pierrette posant à poil dans Playboy pour emmerder Jean-Marie. L'arrestation du parrain de Marine, surnommé «l'empereur de Pigalle» pour proxénétisme. Les condamnations à répétition de papa pour apologie de crime de guerre et incitation à la haine raciale… mais rien ne semblait pouvoir diviser le clan.
Les Le Pen faisaient Front et l’on suivait avec passion la saga de cette dynastie. Un peu comme une sitcom sur TF1. Quel gâchis ! Alors que tout semblait aller pour le mieux : 25% aux européennes, la possibilité de devenir enfin le premier parti de France… Jean-Marie se dispute avec la benjamine, Marine et «son petit pull tout déchiré au coude».
J’ai beau exécrer les thèses du FN, je me mets à la place de leurs fans, des adhérents, la déception doit être immense.
Surtout pour ceux qui avaient quitté l'UMP pensant enfin trouver un foyer, une tribu. C'est d'autant plus dommage que «la dédiabolisation» était une idée de génie. D'un côté, Jean-Marie dans le rôle du méchant, de l'autre Marine dans celui de la qu