Professeur(e)s Toc et Zoc, vous êtes les spécialistes mondiaux de toute situation. Que nous décryptez-vous cette semaine ?
Pr Toc : Ils sont distraits, à Bercy. Moi aussi, si je retrouvais soudain trois milliards six, je n'aurais pas de mal à améliorer mon budget.
Pr Zoc : C'est un budget à la louche : «Allez, il y a encore trois milliards six, je vous les mets ?»
Pr Toc : La France va être sauvée grâce aux bas taux d'intérêt des gentils spéculateurs et à l'obole des fraudeurs. Plus il y a de fraudeurs et mieux c'est pour le pays. Le Parlement semble d'ailleurs tenir à donner l'exemple.
Pr Zoc : La France est-elle vraiment dans la mouise ? Les gens tel ce pauvre M. Carrez, qui ignorait comment déclarer son ISF malgré son poste à la commission des finances, peut-être qu'ils sont nombreux et que, dès qu'ils vont savoir qu'il y a à payer, les chèques afflueront.
Pr Toc : Il est urgent de trouver un médicament contre la phobie administrative des uns et des autres, la santé financière du pays sera rétablie.
Pr Zoc : Quand on pense qu'un ancien ministre des Finances ne sait pas si sa campagne présidentielle a coûté le simple ou le double, qu'un ancien ministre du Budget n'avait pas compris qu'il fallait déclarer ses comptes même en Suisse, le pays a cependant de quoi se faire des cheveux.
Pr Toc