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publié le 14 novembre 2014 à 17h06

Professeur(e)s Toc et Zoc, vous êtes les spécialistes mondiaux de toute situation. Que nous décryptez-vous cette semaine ?

Pr Zoc : Si le vase ne s'épandait déjà partout, l'affaire Jouyet serait la goutte d'eau qui le fait déborder. La maladresse des socialistes, même si l'intéressé n'a pas sa carte du PS - qui l'a, aujourd'hui ?-, accable jusqu'à leurs derniers partisans. Et eux-mêmes doivent avoir les pieds dans un état lamentable, à force de se tirer des balles dedans.

Pr Toc : C'est étrange, des journalistes à qui on parle en off et qui enregistrent sans que l'intéressé proteste le moins du monde.

Pr Zoc : Qui vole un off vole un «bof».

Pr Toc : Au moins, Nicolas Sarkozy, quand il était enregistré, c'était sans le savoir. Comme au pire temps du mitterrandisme, sa situation d'ami de François Hollande vaut à Jean-Pierre Jouyet protection absolue. Tant pis qu'il ait été secrétaire d'Etat de Nicolas Sarkozy et François Fillon, l'Elysée aura toujours un poste pour un être si cher à qui on accorde volontiers le bénéfice de la gaffe.

Pr Zoc : Oui, on n'accuse guère Jean-Pierre Jouyet d'avoir été machiavélique.

Pr Toc : Même les journalistes du Monde ont une foi absolue en lui puisque le journal titre que François Fillon a agi de telle manière juste parce que Jean-Pierre Jouyet le leur a dit.