On est bien d'accord que c'est une querelle annexe par ces temps traumatiques. Donc, on ne va pas faire un drame de la rélégation des footings à l'aube et au crépuscule à Paris, Nice et ailleurs.
Par contre, il est intéressant de s’interroger sur ce discrédit qui frappe particulièrement joggeurs, cyclistes et autres pratiquants solitaires d’activités physiques.
Il y a d’abord ce sur quoi tout le monde s’accorde, cette nécessité de se tenir à distance respectable de l’autre. Pour ce que j’en vois, et pour ce que j’en fais, car je plaide ici pour ma paroisse vous l’avez compris, les coureurs de bitume font place aux piétons. Ils descendent du trottoir quand ils croisent un passant ou profitent de l’évaporation des voitures pour chevaucher la ligne jaune. Leur mobilité et leur agilité leur permettent de prendre l’initiative. Ils dévissent même la tête et détournent le regard quand auparavant les signes de reconnaissance s’échangeaient a minima. Evolution assez crève-cœur mais qu’y faire ?
Des Attila en Nike et Asics
Vision idyllique ? Peut-être. Car j’entends aussi décrire mes frères et sœurs de running comme des hordes sans foi, ni loi qui dévasteraient tout sur leur passage, avanceraient en Panzers indivisibles et saccag