Liu Chia-liang aura 50 ans l'année prochaine. Cela fait quarante ans qu'il pratique les arts martiaux, et presque autant que grâce à son père, il est entré dans l'histoire du cinéma cantonais.petit rôle, cascades et très vite directeur de combat. la sincérité de son œuvre on a fait une des locomotives du grand studio est l'un des seuls à bénéficier d'une certaine autonomie dans son travail. Et Liu en profite pour raconter ce qu'il a appris de son père et de ses oncles de points de technique de combat mais aussi des légendes. Garant de l'orthodoxie de la boxe cantonaise (le Shaolin du Sud), revendiquant à son actif la morale de cette tradition (familiale) et la paternité de l'essor du kung-fu à Hongkong (au cinéma), Liu Chia-liang est aussi un pionnier de l'humour. Il a été le premier à développer une autre facette cantonaise : l'ingrédient comique dans les films de kung-fu, présent depuis dans presque tous les grands succès du genre. lors du premier festival de Ciné Kung fu, Libération l'avait convié à Paris avec son frère juré Liu Chia-hui, lui aussi grand joueur de Wu Su et grand acteur de cinéma kung fu.
Les grands maîtres répugnent à montrer leurs techniques aux non-initiés. Comment un descendant spirituel de Lu Acai est-il arrivé au cinéma ?
Liu Chia-liang – Ma généalogie remonte effectivement à Lu Acai. Mon père est maître Liu Zhan a été l'un des élèves favoris de Lam Sai-wing (=Lun Shinrong) donner son savoir du célèbre maître cantonais Huang Fei-hong. il a enseigné pendant plus de quarante ans les arts martiaux en Chine et à Hongkong. en fait, c'est lui qui est venu le premier a