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Libération

Après «Titanic», Leo mouille le maillot.

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DiCaprio tâche de gérer son statut de star planétaire.
publié le 16 février 2000 à 22h48

«Sur une île paradisiaque, les pantalons de Leo sont trop courts. Ou alors ses shorts sont trop longs. Bref, L'HORREUR!» On ne saurait mieux dire, et c'est Stephanie Zacharek sur le site américain Salon.com qui l'écrit. Leo devrait la lire, lui qui fait de l'internet dans un web-café à la fin de la Plage pour décompresser après deux heures d'ensauvagement thaï en tenue routard. Ce petit trekking lui a officiellement rapporté 20 millions de dollars (environ 135 millions de francs), soit à peu près la moitié du budget du film et près de dix fois son salaire de Titanic.

Rebondir, et vite. La Plage a été coproduite par la société anglaise Figment, fondée par le trio gagnant de Petits Meurtres entre amis et Trainspotting ­ le producteur Andrew McDonald, le scénariste John Hodge et le cinéaste Danny Boyle ­ et par la major Twentieth Century Fox, survitaminée depuis le succès de Titanic. Il n'aura échappé à personne qu'il s'agit de la première apparition à l'écran de DiCaprio depuis le triomphe faramineux du film de James Cameron, qui a transformé en king of the world l'ado outsider cousin plausible de Johnny Depp. Après un tel chambardement, le jeune Leo, 25 ans, qui s'est forgé avec son gang (Tobey McGuire, Harmony Korine") une réputation tabloïd de bad boy partouzeur et de casseur de chambres d'hôtel, s'est employé à rebondir sur le trampoline de la fortune express. Longtemps intéressé par le projet d'adaptation de De si jolis chevaux de Cormack McCarthy et celui