Michelle Wild, joli minois, 22 ans et 50 films porno à son actif, est une des stars montantes de Budapest. Avec son 1,65 mètre et ses 90 centimètres de tour de poitrine, des cheveux noirs et de beaux yeux en amande, cette Hongroise a tout pour exciter le consommateur mâle d'Europe de l'Ouest. «Je viens d'un petit village à 400 kilomètres à l'est de Budapest, raconte la jeune femme en sirotant un jus d'orange. Dès 16 ans, en regardant des films porno avec mon copain, j'ai su que je voulais faire carrière là-dedans. J'ai commencé comme standardiste de téléphone rose, lorsqu'un jour un interlocuteur qui m'avait demandé mes mensurations a refusé de croire à ma réponse. Piquée au vif, je lui ai proposé de venir lui prouver la vérité. C'était en fait un réalisateur, et il m'a tout de suite proposé de jouer dans un film.» Avec son copain, elle monte à la capitale. Lui gratte quelques cordes dans un vague groupe de rock, loge et mange aux frais de sa talentueuse amoureuse.
Payée 450 euros la journée (tarif de base d'une scène de hard, majoré de 110 euros en cas de double pénétration), Michèle fait aussi vivre sa soeur qui a pu intégrer grâce à elle une école d'esthéticienne de la ville et ses parents, employés de misère dans une usine de leur village. «Ma mère est fière de moi, lance l'actrice, le regard soudain éclairé. Quand je passe à la télé dans des émissions sur le sexe, elle rameute toutes ses copines.» Le père, lui, se montre plus circonspect. Il a interdit à Michèle de l