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Libération
Interview

«Plutôt rugby»

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L'acteur Samuel L. Jackson évoque le sport, le hip-hop, la littérature, la célébrité...
publié le 10 juillet 2002 à 0h22

Accro au crack dans Jungle Fever, tueur mystique dans Pulp Fiction, scientifique comestible dans Jurassic Park, détective privé dans Shaft, Samuel Leroy Jackson, 53 ans, a conservé de ses débuts au théâtre un goût patent pour l'incarnation de personnages singuliers. Ainsi, Elmo McElroy, le héros extravagant de son nouveau film, le 51e Etat (réalisé par Ronny Yu): chimiste visionnaire, vêtu d'un kilt et coiffé de dreadlocks, confronté, à Liverpool, à une armada de barjos, dont Meat Loaf, ex-rocker poids lourds, et à quelques hurluberlus du cru, tels Robert Carlysle et Rhys Ifans. Avec épilogue jubilatoire à Anfield Road, sur fond de derby opposant les Reds locaux à Manchester City.

Le football vous était-il familier auparavant ?

Je préfère le rugby, plus proche du foot américain, mais le football ne m'est pas étranger. Aux Etats-Unis, c'est une activité populaire auprès des adolescents. Je suis un fanatique de sport. Je regarde tout à la télé : le sumo, le curling... Au stade de Liverpool, je n'étais donc pas dépaysé. Mais je n'avais jamais assisté à un match dans des conditions pareilles.

On vous dit aussi passionné de golf...

J'ai découvert le golf en m'installant à Los Angeles. Là, j'ai fréquenté des amis comédiens, golfeurs convaincus, qui ont tout fait pour me convertir. Mon premier contact a été laborieux, mais l'exercice m'a plu. J'ai donc décidé de m'y mettre sérieusement. Aujourd'hui, je me défends bien.

Vous sentez-vous plus proche de Tiger Woods que de Shaft ?

Généraleme