Gadgets, rictus, exotisme, SF, panoplies, racisme, gags, les attractions du Powers 3 ne manquent pas. Côté rituel, force ballets glitter largués exprès, pastiches brassant Pussycat, Modesty Blaise, Napoleon Solo et ce qu'on veut de clichés TV pop art.
Plus spécialement, un effort est marqué ici en matière (grasse) de rire épais; toute la palette organique y passe. Caca, avec «traces de frein» dans le slip; pipi (deux mictions, avec éprouvette, nain, manneken piss jap, asperges); couilles (tordues); pets, à l'eau ou à l'air, avec un sumotori irlandais évadé du Pari «tastant» en termes quasi durassiens le bouquet d'une de ses foirades; sans oublier l'argument massue: la bite, 22 carats (ou cm), Gold-member.
La récréation de ce série z(ob) revendiqué aux visées kitsch reste, après cela, un défilé hors sujet de guests, pastichant Austin Powers pastichant un pastiche d'Austin Powers pastichant (bâillement).. Pour mener la revue (passons sur Beyoncé Knowles, Britney Spears, Spielberg ou Quincy Jones), l'éminent Michael Caine, Ipcress lui-même. Lunettes et dents de lapin plus vraies que nature, il joue papa Powers qui l'eût cru. Travolta, amaigri, ferme le ban en Evil royal; Cruise, parfait en jobard à jabot, escorté de Gwyneth Paltrow, ouvre ce Mission: Powers, où Kevin Spacey fait le petit doigt cucul sous la lèvre. Le tout, amusette prégénérique, donne la scène bien de cette surproduction autrement shaggédéliquement oiseuse (to shag: «tringler» en anglais relâché).
En fait, Power