Cool and Crazy
de Knut Erik Jensen, 1 h 40.
Sympathique documentaire sur une chorale d'une ville côtière norvégienne. Marins, ouvriers, habitants, tous mâles, chantent la mère patrie au milieu des éléments déchaînés. Le film alterne visions des gaillards beuglant en extérieur, transis de froid, et rencontres au chaud, où les confidences s'épanchent.
L'enfant qui voulait être un ours
de Jannick Hastrup, 1 h 18.
Poursuivi, un couple d'ours se réfugie en lieu sûr. D'avoir trop couru, madame ours fait une fausse couche. Monsieur récupère un nourrisson humain et l'élève comme un ourson. Une animation animalière, adaptation banquise de l'éternel roman familial.
Hyper Noël
de Michael Lembeck, 1 h 43.
Branle-bas de combat : le «vrai» Père Noël, parti en quête d'une compagne, est remplacé par un clone tyrannique qui somme les lutins de ne fabriquer que du charbon. Parfois amusante et alerte, voici la prod Disney de saison qui vole à la rescousse de la Planète au trésor, fiasco malmené par la concurrence.
Le Loup de la côte ouest
de Hugo Santiago, 2 h 12.
Lew Millar, détective privé de la côte ouest des Etats-Unis, arrive en France, engagé par un vieil Américain, Nick Nemo, installé à Biarritz. On a essayé d'assassiner Nemo, et Millar doit le protéger. On a quelque peine à se raccrocher aux branches d'une mise en scène alambiquée.
Salomé
de Carlos Saura, 1 h 26
Sur le canevas éculé du mythe de Salomé et de la danse des sept voiles ici «modernisé» avec un Hérode en chaise roulante , le tout choré