Ce Taxi de Saint-Tropez, avec Stomy Bugsy (rapeur) en Samy Naceri et, en Emilien Diefenthal, Titoff, réserve un notable passage de relais. De Jean Yanne, disparu avec son dernier second rôle populaire Yanne tête de cochon d'emmerdeur municipal idéal selon ses fans , à Etienne Chicot.
La voix cassée (trop picolé, fumé, bouffé, filmé), commissaire Gibert Farcy de l'édition (qu'on peut balancer «ripou», tout le monde l'étant selon la doxa parabessonnienne en oeuvre), Chicot, au fil des décennies, est devenu mine de rien une «gueule» d'écran. Un de ces as comparses rédempteurs de panouilles polars en général.
On se le rappelle démarcheur assez formide dans les Portes de la gloire, face à Poelvoorde en étui pénien saumon. Ici, face à Jean Yanne replaçant post mortem sa coupure de l'anarcho BOF pialatesque, il atteint à la sobre intemporalité d'un Blier (Bernard).
Etienne Chicot n'est pas un comique. Plutôt le quidam de Simenon ou Pierre Bost : animal, bourru, premier degré. Savoir s'il y a second degré... Apparemment, le gars s'en fout bien. Il rabat à l'appel, plie sa partie, jactance yeux capotés, prend la monnaie et bonjour. Comme il devait faire d'emblée, cachetonnant la fin de mois d'étudiant attardé depuis déjà cinq ans déjà, quand on le connut nouveau chanteur 80.
Nullement inintéressant dans cette spécialité artistique première, sous le signe de la nostalgie outre-mer chère à une Claire Denis, Chicot-Cocody a bientôt dû estimer que le jeu (de balafon et rimes en «tôle on