Bruiser, nom du chihuahua, ne va pas ; c'est Cogneur selon le premier épisode ; pourquoi changer ? Comme Bilbo (le Hobbitt) devenant Bilbon au gré des traductions ; au voleur.
A part cela, annonçons en scoop que la suite et fin culminera à la Maison Blanche (devine une amie blonde plus intelligente que nous), où Elle Woods entrera évidemment présidente des USA au Legally Blonde III.
Scénario «hillaryant» qui compensera la «bêtise» du prétexte auquel s'accroche le II, la Blonde contre-attaque, qui sort mercredi 24. Autant Reese est exquise à nos yeux par principe, «aboli bibelot d'inanité» frivole, ravissante de féminité «pouffe» amerloque, autant la manie des animaux domestiques, notamment des «fouilleurs d'ordures» que sont strictement les chiens, vecteurs coprophages de la rage, autant la zoophilie, élevée ici au rang de droit de l'homme, nous rebute et nous pèse.
Heureusement qu'une lubie de script, soulevant constitutionnellement la question des bestiaux gay, fait diversion: le coup de la bête avérée déviante de la belle, relookée cuir clouté à tasses et gambillant au parc sur les reins de sa copine invertie, un monstrueux Rottweiler enrubanné, est drôlement chic.
Le film ne vaut d'ailleurs que par Reese Witherspoon, sorte de Vanessa Presley qui le porte à bout d'ongles faits. Personne ne survivrait au déballage de chichis qui lui est imposé ; elle, talonnée, cillée, lustrée, traverse cela comme un charme qu'on se plaît à mirer, voir (se) faire et défaire, infiniment, comm