En attendant la Revanche du Mordor (les Fils de Sam, les Autres Anneaux..), c'est la fin, et ça n'en finit pas. Douze heures après les premiers pas velus de Bilbo, le sort de l'«anneau» n'est toujours pas réglé. Loin de là : on s'en reprend d'un coup trois plombes et demie. Les garçonnets concernés en auront pour leur argent de Noël de leurs parents. Il y a du spectacle. On trouve tout dans ce dernier tiers samaritain de la saga annulaire : confins, hulks, feu, trolls, crânes, fées, mammouths, apocalypse, nazeguls, rois fous, armada, forteresses, dédales, princesses éprises, félons, loupiotes anti-mégamygale, pierriers, zéniths et nadirs, lombrics, morale, sorcellerie, oeil-boule sous-marin ou anus-oeil volcanique et Hobbits..
L'intrigue échappe un peu mais le synopsis est grosso (énormo) modo le même : dans une surenchère panoramique dolby phénoménale, la horde des terroristes basanés et difformes veut tuer tout, et notamment les alliés blancs sous la houlette de Merlin «Magnéto» Gandalf et de Prince Valiant Aragorn, cependant que deux Schtroumpfs fuient au loin avec l'anneau atomique, que convoitent les étrangers et un Golum qui dit «my prechssssss». Chemin de montagne faisant, on note que les Hobbits étaient en fait les Jackson Five ; Frodon l'exorbitant est bien le sosie criant de Michael Bambi Jackson le Hobbeat. Quelle histoire.
Sur la fin de ce final, après trois heures et fausses sorties, le film, qui n'a pas vraiment attaqué la falaise (coups d'oeil à la montre), s'