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Grand écrin à Toulouse

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Locaux et équipements nouveaux pour les 40 ans de la Cinémathèque.
publié le 11 février 2004 à 22h55

Toulouse envoyé spécial

Il y a huit ans, la Cinémathèque de Toulouse s'installait dans des locaux superbes, rue du Taur, à deux pas du Capitole. Elle y logeait son administration, sa bibliothèque publique et surtout ses salles de cinéma. Et gagnait en visibilité. Il lui restait à acquérir un équipement moderne pour remplacer ses vieux locaux de Bonnefoy et du Vernet et mieux assumer l'autre partie de sa mission : l'archivage et l'aide à la recherche.

Le président de l'institution, alors Daniel Toscan du Plantier, le délégué général de la Cinémathèque, Pierre Cadars, et le directeur artistique, Jean-Paul Gorce, ont passé pas mal de temps à mettre au point des stratégies pour que ce lieu puisse voir le jour. Ils ont convaincu le conseil général de la Haute-Garonne, et Pierre Izard, son président, que ce projet n'était ni superflu ni trop cher au regard des enjeux. L'assemblée départementale a acheté une maison de maître avec une grange en ruines sur un terrain à Balma, dans la banlieue proche de la Ville rose. Avec l'équipe de la Cinémathèque, ils ont choisi un architecte, Michel Galavielle, qui a su prendre en considération les contraintes liées à l'usage de ce bâtiment. Et, il y a un peu plus d'un an, les travaux ont commencé.

16 et 35 mm. Le 26 janvier, à l'occasion solennelle des 40 ans de la Cinémathèque de Toulouse, le centre de conservation et de recherche est devenu une réalité. Construit pour un coût d'un peu plus de deux millions et demi d'euros, ce bijou accueille une