Dommage que Benoît Poelvoorde, portrait craché de Jojo Hallyday revu Pierre Richard, ne soit pas noir et barbu, il aurait été encore plus inouï en Cloclo brushé Michou de pizzeria à la Raymond Roussel. La vie absurde des «doublures» est en effet l'anti-sujet de cette «pseudo comédie».
Podium, du nom du fanzine du chanteur de Belles Belles, eût pu être Absolu. Poelvoorde, qui donne au mot sosie l'étymologie Osiris, y joue son propre rôle en avatar intenable du faux naturel Claude (Marie Antoine) François, dont il est dit d'entrée (à l'écran à l'écran) qu'il est mort en 78 au bain selon la version officielle, d'un court-jus ; par le cul et un «gode» selon la confuse rumeur sacrée.
En attendant de disjoncter (on sent ici, comme chez José Garcia, le survoltage toujours imminent), le grésillant Frédéric (comme l'autre François, que Claude haït) creuse le sillon Benoît. Sa «petite chanson», droit sortie d'une vignette de Sempé, n'est pas celle qu'il singe en BO (bien, mais moins que son duo avec Cabrel Si c'est vraiment bien) ; son dada, c'est «le Nietszchéen sans qualité», sur l'air bidasse du précélinien Léon Bloy revu Noël Roquevert.
La nostalgie de puissance qui galvanise le Schpountz gratte-papier Bernard Frédéric, tels le va-t-en guerre pénien des Portes de la gloire ou le vélocipédiste Ghislain Lambert avant, porte cet anonyme à se sublimer copie de l'idole toc à tête de chiot qui scia les ondes 60-70.
Taxidermisant ses atroces Téléphone pleure ou Alexandrie-Alexandra dalidaï