"1920. Naissance à Tulle (Corrèze).
1925-30. Vois un seul film (muet) : Ben Hur.
1930-37. Vois deux films (parlants) : l'Aiglon et Tartarin de Tarascon.
1937-39. Khâgneux à Henri-IV. Fréquente le Studio des Ursulines.
1945. Fréquente la Cinémathèque. Y découvre les maîtres du muet : Griffith, Lang, Murnau, Eisenstein, Chaplin, Buster Keaton...
1946. Ecris pour la Revue du cinéma : «Le cinéma, art de l'espace».
1947-51. Dirige les débats au ciné-club du Quartier Latin. Y rencontre Chabrol, Godard, Rivette et Truffaut. Fais la connaissance d'Alexandre Astruc et d'André Bazin. Participe avec eux à la création du ciné-club Objectif 49 et des Cahiers du cinéma.
Ayant échoué deux fois à l'oral de l'agrégation de lettres, dois accepter un poste en province (Vierzon), mais continue à résider à Paris.
1952-56. Peux ainsi poursuivre mon activité journalistique aux Cahiers et à l'hebdomadaire Arts. Grâce à des amis qui me prêtent leur caméra et me donnent de la pellicule, tourne en 16 mm muet Bérénice d'après Edgar Poe, et la Sonate à Kreutzer d'après Tolstoï, l'un et l'autre en costumes modernes.
Un congé pour raison de convenance personnelle m'est accordé par l'Education nationale.
1957-62. Deviens rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, puis, grâce à Chabrol, tourne le Signe du lion en juillet 1959. Mon film n'ayant pas connu le succès des Quatre Cents Coups, du Beau Serge et d'A bout de souffle, dois retourner à l'amateurisme. Entreprends en 16 mm, avec une caméra à ressort, le tournage du