Menu
Libération

«Starsky & Hutch»«Get Carter»

Article réservé aux abonnés
par BAYON
publié le 28 avril 2004 à 0h23

La scène inspirée est un interrogatoire de parloir, au cours duquel Starsky & Hutch doivent se prêter aux fantasmes dégradants d'un taulard à résille, en échange de tuyaux crevés. Et le plan choc, un double dérapage contrôlé arrière en Ford à V8, avec coup de patins Christiana superfrime beauf à la gomme.

Selon des témoins, l'esprit «ringard» de la fameuse série policière y est ; mais rythme en moins. Mis à part le générique de fin, Starsky & Hutch est plus mou que l'original TV au punch proto Arme fatale, et burlesque.

L'un des deux revenants du tandem ripou pédé à gros pétards de l'imagerie baba 70, le smart Owen Wilson, est donné par une experte pour un sosie craché du chanteur de charme planant Hervé Cristiani époque Drugstore. Cet Owen Wilson, notre chouchou à l'affiche, est un habitué des duos. Notamment avec Ben Stiller.

L'éjaculateur de gel capillaire à couille rose coincée de Mary à tout prix, dont Hutch Wilson fut l'adversaire fashion dans Zoolander, retrouve ici son partenaire Starsky, le Sarko du couple. A détailler le Stiller en question, ce que l'intrigue laisse tout loisir de faire (un trafic de drogue, ron pich, fin), il se révèle difforme : cou tassé sur tronc pilé dans les hanches, tignasse Lou Reed crépue sur faciès à bouche tordue, Starsky Stiller a des traits mais ennuie, comme son rival à la mode Adam Sandler ou Austin Powers.

Contextuellement divertissant en regard, sinon plaisant comme le charmeur blond Wilson, le rappeur rangé des gangsta Snoop Dogg pren