Face à la mer, sur une plage, la caméra filme le ressac. Poissé dans la fatalité des vagues, roule un cylindre marron non identifié. Le césar du meilleur film le plus rasoir de l'année ? Fausse alerte, c'est un bout de bois. Qui, événement 1, se brise en deux morceaux inégaux. Le plus gros disparaît, reste le petit. Puis, événement 2 : the return of the gros !
Dix minutes plus tard, la suite, face à la mer, toujours, mais un petit peu plus en retrait, vue d'un môle où déambulent des êtres humains plus connus sous le nom de «les gens». Parmi lesquels on croit discerner une sorte d'hommage à beaucoup de films : Potemkine (rapport à un landau), les Blues Brothers (à moins que ce ne soient les Straub ?), Madame Doubtfire (à moins que ce ne soit Marguerite Duras ?). Ce n'est pas qu'on s'ennuie mais le fait est qu'ils mettent un temps fou à servir à la terrasse de ce café de la plage. Tout à coup, des pigeons. Nous ?
Plan hard. Part 3. Si vous avez raté le début..., ce n'est pas grave, c'est pareil, la même plage mais avec des chiens dessus, dont la lassitude alerte : soit ils s'emmerdent encore plus que nous, soit ils sont shootés au Fido senteur Viagra. On note en effet, c'est le plan hard du film, qu'ils remuent de la queue. On peut profiter de cette orgie pour se limer (les ongles), renouveler son stock d'allumettes à paupières, entamer le deuxième sac de Prozac, peaufiner un CV destiné à changer de métier, rédiger des lettres anonymes (notamment au producteur du film pour l'inf