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Libération

«Jet Set 2» et «Undead»

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par BAYON
publié le 26 mai 2004 à 0h47

La palme de la cyberquincaille du mois allant à Troie, «Dernier Samouraï en macédoine» déjà débarqué des pages Croisette, on se rabat, dans les mêmes eaux, sur Jet Set 2. La sauce ne prend pas, mais on s'ennuie sans drame. Grâce à quelques «folies» ; dont le mariage gay «normal» en jeu (avec bébé), le fiancé «Jean-Claude Van Damme» et sa réplique canon : «Eh beh, c'est le même patalon qu'hier.» Grâce à José Garcia, surtout, acteur français prodige un peu voué à tourner à vide.

«Suffit avec ces conneries, les zombies n'existent pas !», trépigne un flic en culotte courte dès le début d'Undead. Voire. Les zombies existent à l'écran ­ dans Vaudou, par exemple. Comme il y en a d'araignées, d'homme qui rétrécit ou de haricots de l'espace, il y a le film de morts-vivants.

Solarisé en filtrage gris bleu 100 %, ce qui est pénible mais efficacement inquiétant, Undead n'est pas le pire cas d'espèce. Son argument est une pluie de météorites dans le bled austral de Berkeley : d'où métamorphoses loup-garouaques, gens tués revivant pour faire «hrrreuuh», surgissement d'un rideau tellurique de cristaux de titane, nuées, toux.. Ce frichti est traité sans effets de synthèse, sauvé par son budget qui le condamne aux fards à papa, éviscérations et maquettes plastoc.

En fait de plastique, celle de l'héroïne Rene (il y a plusieurs acteurs, curieux dans leur façon commune de jouer à 4m du rôle) produit un drôle d'effet. Gros yeux globuleux mais peau blanche et seins galbés, sa personne charnue révuls