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Libération

Hauts et bas du docu à Deauville.

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Une sélection inégale d'où ressort la salve anti-Bush «Uncovered: The War On Iraq».
publié le 8 septembre 2004 à 2h02

Deauville envoyé spécial

Samedi soir, un peu avant 20 heures, Steven Spielberg et son acteur Tom Hanks, bien calés dans leurs fauteuils, poireautaient gentiment dans un petit jardin du vaste hôtel Normandy, étrange et beau manoir normando-victorien qui sert de QG aux festivaliers. Ils attendaient que se déroule le journal de Claire Chazal sur TF1, à la fin duquel un duplex était annoncé. Mais quand vint l'heure, il était déjà trop tard pour une véritable interview et c'est la voix d'une Chazal manifestement stressée qui se réverbéra sur les colombages. Une question bateau au metteur en scène de The Terminal, une autre à son héros, et au revoir les amis : le match France-Israël ne saurait attendre, ni surtout le tunnel de spots intermédiaire. On peut couper la parole à des invités, jamais à la publicité. Hilares et perplexes, Spielberg et Hanks ont mis quelques minutes à le comprendre : tout était déjà terminé et ils n'en revenaient pas...

La saga Z Channel. La télé n'a pas toujours été aussi grossière avec le cinéma, elle lui a même rendu parfois de très précieux services, comme nous l'apprend Z Channel : A Magnificent Obsession, premier long métrage documentaire de Xan Cassavetes, fille de John (et de Gena Rowlands). Fondée en 1974 à Los Angeles, Z Channel fut l'une des premières chaînes payantes du câble américain et devint, grâce au talent de son programmateur, Jerry Harvey, une place forte historique de la cinéphilie locale. Toutes sortes de films européens et américains y