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Libération

Cinecon tient son Barry

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L'épatant «The Houston Story» diffusé à une réunion de timbrés de cinéphilie, en présence de l'acteur.
publié le 15 septembre 2004 à 2h09

Los Angeles, correspondance.

«Mais comment savez-vous tout ça ?», demande l'invité. «On est cinéphiles, on sait tout», répondent joyeusement les spectateurs de Cinecon 40, réunion annuelle des timbrés du nitrate en Amérique (il faut une sacrée dose d'assurance pour se balader avec «CINECON» écrit en travers de la poitrine). La scène, le week end dernier à l'Egyptian Theater de Los Angeles, fleurait bon This Is Your Life (ancêtre de Sacrée soirée), où le présentateur en sait plus que vous sur votre vie. «Je jouais là-dedans, vous êtes sûr ?», demandait ingénument l'acteur Gene Barry...

Mangouste. D'ordinaire, on fait des présentations de films avec invités, mais on en arrive souvent à juste produire le corps du délit : réchauffer un vieux monsieur sympathique à grandes doses d'applaudissements ou une dame endimanchée ravie. Ou, ce qui est de plus en plus le cas, les honorer par héritiers interposés, tel ce Gene Eagle, neveu de la légendaire actrice de théâtre Jeanne Eagle, venu voir sa tante dans la première version de la Lettre (1929, restaurée «avec la scène du cobra et de la mangouste !»). Mais là, c'était quand même Gene Barry, et le film, The Houston Story. L'acteur de la Guerre des mondes, de Quarante Tueurs (et de la Cage aux folles sur Broadway), n'en revenait pas d'être si bon et si beau dans ce film indépendant produit pour Columbia par Sam Katzman et sa compagnie Clover, dont le nom en disait long sur les intentions : «Clover» comme «oseille».

Il y a eu une vogue de f