Benjamin Gates, un peu distrayant par rapport aux atroces Orphelins Baudelaire, est bien niais. Cela ne commence pas mal, en démarques (de la Marque jaune l'affiche, du Vinci Code le script) et publicité mensongère (la réclame promet des pyramides mais tintin). Faute de mastabah, on repique au rébus christo-thrillero-maçonnique de saison, avec un bonus commode : au lieu d'aller chercher les Templiers où ils sont, à Provins ou en Judée il y a huit siècles, Disney Inc les recase avec leur «trésor» à Philadelphie. Pourquoi s'emmerder ?
Avec cela, Nicolas Cage reste plus séduisant que Tom Hanks qui jouera le chercheur du Vinci film ne serait-ce que capillairement. On ne se lasse pas de scruter les trucs de la réalisation pour tourner l'alopécie du héros, d'ailleurs empâté.
La roulure à l'affiche de Girl Next Door en est bien une dans le film, mais pas seulement. Cette bombasse de quartier à la Blondie réussie, Danielle, plutôt sex par exception ricaine, est Elisha Cuthbert (fille de Kiefer Bauer dans 24 heures). Elle paraît et la vie du fort en thème Matthew, son voisin coinços, s'en voit transfigurée. Girl Next Door, comme son affiche, n'est pas une simple vulgarité : outre un campus film réglementairement borné au cahier des charges du genre, c'est un marivaudage, louvoyant à plaisir entre l'écueil d'une bassesse de base amerloque à la Bridget XXL Pie et celui du puritanisme à la clé (amour, decency, etc.).
Il s'agit d'un conte de fées humaniste : sous des nichons de pute por