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Libération

«Vénus et Apollon», cure cathodique.

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A partir de son film «Vénus beauté (institut)», la réalisatrice Tonie Marshall a développé une suite de vingt-cinq épisodes pour Arte, diffusés cet automne. Visite sur le tournage.
publié le 8 janvier 2005 à 23h29

Il y a ce matin-là de l'électricité dans l'air. Notamment parce que les figurants espèrent apercevoir les filles du Crazy Horse : elles tournent, nous dit-on, sur un plateau voisin, une pub sous la direction de Jean-Michel Ribes. L'environnement immédiat des studios de Bry-sur-Marne offre, il est vrai, peu de distractions, et puis ça change du Maillon faible, du Plus Grand Cabaret du monde, également tournés sur place.

Sur le plateau B6, on met en boîte les derniers épisodes de la série (25 x 26 minutes) inspirée du film de Tonie Marshall Vénus beauté (institut), alors, tout à l'heure, il y aura la traditionnelle photo de l'équipe. Les visages ont changé. Désormais, aux côtés de Brigitte Roüan, la nouvelle gérante, il y a Maria de Medeiros (Suzy), une discrète à la vie compliquée, ne se passionnant que pour des hommes impossibles (Nathalie Baye dans le film) ; Maeva Pasquali (Geneviève), bouche pulpeuse, décolleté et faux seins, succède à Mathilde Seigner dans l'archétype de la «belle-plante-avec-une-grosse-fêlure» ; quant à Mélanie Bernier, «19 ans et demi», jeunette vue dans la Petite Fadette sur France 2, elle interprète Bijou, la jeune inexpérimentée à laquelle Audrey Tautou prêtait ses traits au cinéma. Quatre femmes, quatre âges de la vie et des rapports différents à la séduction, au vieillissement et aux hommes.

Troquet avec terrasse. Le décor du B6 : une zone piétonne du coeur de Paris, avec sa pharmacie, sa boulangerie, sa station de métro, et même ­