Le navet de l'heure est un court métrage publicitaire meuglant 5mn 30 de soupe R'n'B à la grimace et à la filasse. Huées : aux chiottes H & M.
Night Watch après cela, sorte d'Andreï Roublard tarkovsko-vampirique speedé au Seigneur des MatriX-Men pirate, est une sombre lubie soviet que seule une extrême perversion du goût saurait faire tolérer.
Des «autres» aux gros yeux, gentils ou vils, y ourdissent des complots millénaristes dans des cuisines au design Bilal tchétchène suppurant le moisi. Un Vortex (les «vortex» seraient en fait des nuées de volatiles et d'insectes), tantôt bourdonnant sur la cité, couronne tantôt une usagère blonde autresque du métro moscovite.
De vortex en autres autres, d'yeux blancs en cuisines sales, d'espions en turbo-camion jaune, Night Watch faute de mieux casse la tronche.
Ne reste guère, dans ce chaos kazakh, qu'à se raccrocher au Bashung (le héros est un sosie «altéré» de notre rockeur). «Bashung» lutte de toutes ses forces russes obscures contre l'archi vortex, les anti-autres, le bien et le mal sans compter force tessons, aiguilles et ondes, dont le lardent les soldats-succubes drogués invisibles de l'armée du supra-réviso Zébulcon.
Ce dernier tire son épine dorsale du fourreau de sa colonne pour la brandir en glaive vertébral gluant. De physique ingrat, le gars fait flapi à la gnole de patate, comme tout le casting inconnu, gras et hideux, thons compris paradoxe pour un pays notoirement pourvu en belles filles.
L'heure cinquante-cinq de ce bor