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Libération

«Hell», «la Peur au ventre» & «la Vallée des loups».

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par BAYON
publié le 8 mars 2006 à 20h34

Hell est la Bande des Tricheurs du Drugstore du Marock hebdomadaire, sur l'air de saison «spleen et thunasse» (et clopes). Creusant l'écran de sa présence féline râpée-chic, violence rentrée (se méfier des lymphatiques), griffé de style en «jeune Werther» du jour, celui que ses copains de Jules-Ferry appelaient «Duveau» est le nouveau jeune premier parfait. Duris n'a qu'à bien se tenir.

On voit bien le beau Nicolas Duvauchelle en Julien Sorel, Valmont ou Samouraï, rêve romantique. Il sort là enfin du rang, effaçant en souplesse tout ce qui traîne à la ronde, film compris, pour ne laisser trace que de son avènement feutré.

La Peur au ventre à suivre est une tarantinerie ; soit un nanar à la Tarantino («Ce cinéaste connu pour être célèbre») où, veulerie aidant, on trouve à se divertir (sens pascalien). Entre autres, dont dix effets filtrés fractals vains, des acteurs.

On est copain avec le héros Paul Walker, connu dans Fast & Furious (x 2) où, entre rouleurs de mécaniques, ils se pistonnaient la pédale avec Vin Diesel. Croisé depuis dans tel Couloir du temps templier, Paul plaît aux filles. Mais, un peu Stephen Dorff (utilité punk blonde HS), trop ou pas assez expressif, Walker se complaît jusqu'ici dans les rôles de jeune flic infiltré ; pas joli-joli, et limité à force.

Quant à son pendant enfant (battu), tout le monde connaît ce Cameron Bright comme nous sans le savoir : c'était lui, Godsend. Crayeux et désorbité, son visage de Joselito aphasique ne s'oublie pas ­ surtout sur f