Le sous-titre prometteur de ce X-Men 3, l'affrontement final, ment : quand il y en a pour trois, il y en a pour quatre, et le score de saison ne restera pas sans suite.
La série X-Men, d'après un comics, est abrutie. Des mutants luttent contre des mutants, fin.
De Van Helsing en Elektra, de Blade, Aeonflux ou Resident Evil en Alone in the Dark, l'industrie du cinoche US ne compte plus ses productions virales.
L'action de ce Harry Potter verbeux figure les mutants dutitre se téléportant des bagnoles, du blizzard ou des ponts à la tête, le débat concernant un rétrovirus de normalité.
Le chromosome X a bon dos, variation transparente sur le leitmotiv hollywoodien de l'ennemi intérieur ethnique d'où le succès ?
A la faveur du cafouillis biogénétique à quoi se réduit l'intrigue, les rôles rivalisent de grotesque : Halle Berry joue littéralement avec des câbles. Un inverti muté bat des ailes. Un babouin bleu joue les Lincoln hip-hop à l'ONU. Le pompon va à la face d'andouille jouée par Ian McKellen, Christopher Lee en solde rescapé du Da Vinci Code, du Seigneur des anneaux et autres X2, ici servi avec cape et oreillettes Star Trek.
L'intérêt de ce x-ième X-Men, s'il en faut, tient à la re-mort de Jean, d'un bon coup de trident dans le thorax (ouf) ; et à l'enfant poisson-chat de Godsend, qu'on retrouve là viré Bouddha.
Bêtise pour bêtise, Raymond a plus de chien. Il faut se méfier des Disney : le savoir-faire, en l'espèce, renvoie les X-Men que dessus au rayon farce. Raymond a deux têt