Cet été, il va y avoir du sang et du LSD sur les écrans. Disponible en import DVD, ou en téléchargement illégal depuis des lustres, le diptyque horrifico-comique de Rob Zombie arrive tardivement en France, confirmant sa réputation de trip grand guignol au vitriol, aussi dégoûtant que subversif. Tourné en 2003, et ayant connu quelques soucis de distribution aux Etats-Unis, la Maison des 1 000 morts est disponible depuis la semaine dernière en DVD, quand sa fausse suite, The Devil's Rejects («Les rebuts du diable»), datant de 2005, sort aujourd'hui en salles.
Charcutages. Pas de panique, les deux films peuvent être vus de manière totalement indépendante : The Devil's Rejects raconte une histoire distincte, avec des personnages communs aux deux films, la sinistre famille Firefly et son patriarche, le Captain Spaulding, une déclinaison clownesque de Charles Manson.
Situés dans les années 70, à grand renfort de rouflaquettes et de breloques hippies, dans un Texas qui sue et qui saigne irradié de soleil, les deux films sont par ailleurs formellement différents. Comme un train fantôme en surchauffe, le premier est un hommage direct à Massacre à la tronçonneuse, où une lignée de white trash dégénérés charcute des touristes à la chaîne après les avoir attirés dans une maison piégée, décorée comme une attraction foraine.
Si l'ombre du chef-d'oeuvre de Tobe Hooper plane tout autant sur The Devil's Rejects, qui conte la cavale sanglante de la famil