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Libération
Critique

Courts bouillants à Clermont

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Le genre est en pleine effervescence, et reconnaissance, comme en témoigne la section Labo d'un des festivals les plus réputés.
publié le 31 janvier 2007 à 5h45

Commencé vendredi, le 29e festival international du court métrage de Clermont-Ferrand, rendez-vous majeur du genre, bat son plein avant le palmarès qui sera annoncé samedi soir. Les sélectionneurs ont reçu pas moins de 5 600 films, venus d'une centaine de pays et les comités de sélection (national, international et labo) en ont retenu 200. Le court a plus que jamais la cote. La production a explosé avec l'arrivée du numérique rendant possible la fabrication de films à peu de frais, et la diffusion s'est élargie avec la multiplication des canaux (chaînes publiques, Canal +, câble, VOD, Internet...). Les opérateurs de téléphonie mobile commencent à signer des catalogues de 200 films tant le court se prête aux modes de consommation qu'impliquent les nouvelles technologies. L'Agence du court métrage, organisme fonctionnant avec le soutien du CNC, assure de son côté une présence du court en salles qui reste forte en France avec un réseau de 800 salles art et essai (soit en avant-programme ou en séances spéciales) et 300 manifestations dévolues au genre. L'édition de DVD de courts se multiplie aussi, notamment liée à des revues telles que Repérages et désormais Bref (le numéro janvier-avril comprend une sélection de films belges.)

Philosophie. Cette année encore, outre un hommage aux films réalisés au sein du studio des Arts contemporains du Fresnoy, la section Labo de Clermont, où les programmateurs de Canal + notamment vont piocher le gros de leurs achats, permet de