Au départ, il s'agissait d'un objectif raisonnable : suivre de près et avec méthode la campagne de promotion moyenne d'un film moyen à la télévision. Le spécimen prélevé au hasard était Danse avec lui, de Valérie Guignabodet, qui sort aujourd'hui et dont le titre, le thème, l'affiche, le casting, la production, présentent tous, avec une sincérité désarmante, cette qualité fade du produit moyennement moyen. Le titre est en soi une trouvaille moyenne, une tournure impérative qui joue précisément de sa promiscuité intermédiaire : quelque part entre Parle avec elle, Danse avec les loups... et à l'oreille des chevaux.
Mathilde Seigner et Sami Frey s'en partagent la vedette mais c'est surtout la première qui est sollicitée par les plateaux de télé, qui l'on consacrée en exemple typique de «la bonne cliente», réputée pour son «franc-parler». Elle l'a prouvé, une fois de plus, chez Ardisson, première station de son chemin de croix promotionnel, le samedi 10 février. Comme on le sait, Mathilde, faut pas la chercher, sinon on la trouve. Estimant qu'Ardisson la faisait inutilement et cruellement poireauter, alors qu'elle a prévenu être enceinte, l'actrice a déserté le plateau avec plein de gros mots énervés et un spectaculaire dégagement hors champ. En substance : «Non, merde, trop tard, j'en ai marre, merde, je suis comme ça et puis c'est tout...» Samedi dernier, c'était au tour de Laurent Ruquier de recevoir l'impétueuse Seigner, déjà tout auréolée d