Nul ne peut plus ignorer que Spider-Man 3 est sorti sur les écrans du monde depuis huit jours, même si, en France, l'importance de l'actualité politique a quelque peu masqué l'extraordinaire performance réalisée par le blockbuster sur tous les territoires du globe. Les Français, comme les autres, se sont pourtant rués en foules compactes pour voir le film de Sam Raimi, qui ne cesse de briser les uns après les autres tous les records de recettes et de fréquentation. Pour le magazine professionnel The Hollywood Reporter, le succès de Spider-Man 3 entraîne rien moins qu'une «redéfinition du mot "blockbuster"». Selon Variety, l'autre média de référence pour l'industrie du cinéma, les records pulvérisés autour du globe par le film de Sam Raimi conduisent à «l'édification de nouveaux standards».
En quoi consistent donc ces chiffres et records mirobolants que Spider-Man 3 fait retomber en pluie d'or sur les multiplexes de la planète en général et dans les caisses de Sony Pictures en particulier ? Aux Etats-Unis, pour commencer, le film est sorti dans 4 252 salles (record), a rapporté en moyenne 35 500 dollars par écran (record) et atteint le chiffre de 151 millions de recettes lors du premier week-end d'exploitation (record). Pour donner un ordre d'idée, si l'on compare ces résultats à ceux obtenus dans la même période l'an dernier par Mission impossible III, sorti le week-end du 1er mai 2006, on obtient une différence qui va d