C’est l’Homme de Rio de Washington contre les cybertrompettes de Jéricho. L’homme qui d’autre que Bruce «the Return of Bruno» Willis ? affronte à l’antique un Satan technologique qui fait souffler un vent de paniq »ue sur la civilisation. Le réseau électrique, la Bourse, les télécommunications, l’Internet, le FBI, la CIA, la Maison Blanche et les feux rouges... tout est HS. C’est l’Armageddon électronique. Reste notre homme, John McClane, au mieux de sa nature : chauve, largué par sa femme, sa fille et tout court, beauf, flic, ruiné, vieux garçon envoyé au taf à 3 heures du mat «pour dépanner»...
Avec lui, D'Artagnan amer d'un Bragelonne US («Pourquoi ? Parce que personne d'autre ne le fait...»), un niais nerd aux airs de Keanu Reeves bébé (l'autre commençant à dater). Le premier venu serrer l'autre en pleine nuit et se retrouvant le sauver de la mort, en plein complot contre la sûreté de l'Etat, ce duo de bras cassés classique (L'Arme fatale, Rush Hour, 48 Hours...) va sauver la planète.
Bourre-pif. «Franchement, c’est quand la dernière fois que tu as écouté du rock ? compatit le hacker ; Michael Jackson quand il était noir ? Cure ?....», parlant au papy Bruce à la masse, électrisé par les riffs, dans sa CB de bourrin, de Fortunate Son, scie certes galvanisante du Creedence Clearwater Revival 70′s. «Un classique rock. Putain, ça te fait rien, ce son ?! Ñ Si, l’effet d’une pomme de pin dans le cul.»