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Libération

«Joyeuses Funérailles», «A vif», «The Offense»

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par BAYON
publié le 26 septembre 2007 à 9h48

Joyeuses Funérailles,comme son nom l'indique, est une fantaisie macabre à l'anglaise de bonne indication. Il y manque de ces pics d'anthologie délirante (le chien électrogène de Mary à tout prix,la branlée au muezzin braillard d'OSS 117) qui font les Clockwise ou sauvent les Marx Bros ; mais le nécessaire y est, pincé à souhait (le goût potentialisant le mauvais goût).

On enterre un gentleman, ce qui s'ensuit ­ selon «le principe de Festen». Imbroglio et galerie de famille (le fiancé importun, l'oncle chieur, le nain adultère, le frangin chouchou, le galant demeuré...) : vaudeville noir au cottage.

L'occasion de noter, qu'à l'attirail de la farce médiévale (diarrhée, mort sauteur, tics, quiproquos, cocufiage, allusions pédoques appuyées...), le progrès a ajouté un ressort imparable : la drogue. Ici, la bombe au poivre hilarant est un flacon de Valium, calmant commun aux effets indésirables très spéciaux...

Sans plier mort de rire par terre, la pochade met de bonne humeur métaphysique. Fasse le ciel que notre propre mort prochaine à tous soit seulement aussi grotesque. Cependant, le héros aux airs de Kevin Bacon (ou de Martin Vaughn-James, pour les amateurs ­ de 7 Mercenaires ou Napoleon Solo), le gélatineux flegmatique Mathieu McFagen, mérite suivi.

Sur quoi, avec sa morale amerloque bon teint, A vif (titre survendu) ne fait pas un thriller bien présentable. Mais vu le handicap (script : une journaliste violentée s'achète un gu