Desert Dream de Zhang Lu se déroule à la frontière entre la Mongolie et la Chine. Un paysan, Hungai, est déterminé à préserver la steppe en dépit de la désertification. Sa fille est malade, son épouse la conduit à Oulan-Bator pour suivre un traitement. Hungai, laissé seul, accueille Soonhee, une réfugiée nord-coréenne, et son fils Chang-ho. Ils ne parlent pas la même langue mais vont coexister dans ces paysages arides. Un film contemplatif, signé par un romancier et cinéaste chinois qui travaille entre la Chine et la Corée.
Véritable fixette intello des années 90, Peter Greenaway avait un peu disparu du paysage. Il opère un come-back avec la Ronde de nuit, sur Rembrandt exécutant une commande en 1642, un portrait de groupe de la milice civile d'Amsterdam. Une nième réflexion sur la représentation, le baroque, le complot, la mort. Mais à force de pédaler dans le conceptuel, le cinéaste anglais commence à vraiment n'avoir plus ni vélo ni souffle.
De nouveau, après les Evadés et la Ligne verte, Frank Darabont adapte, avec The Mist, un roman de Stephen King. Dans un bled américain, un père et son fils se retrouvent coincés dans un supermarché avec d'autres habitants, pris au piège par un épais brouillard qui envahit la région et engloutit ceux qui se risquent à s'enfoncer dedans. Il faut dire que la purée de pois sert de camouflage à d'horribles créatures.
Taken de Pierre Morel distribue Liam Neeson dans le rôle stressant d'un ancien agent