SERBIS
de Brillante Mendoza.
(compétition)
Le cinéma philippin n’avait pas eu de film en compétition officielle depuis 1984 avec
Bayan ko,
de Lino Brocka, à l’époque d’un ciné fer de lance de la fronde contre la dictature de Ferdinand Marcos. Broka était reparti bredouille, la palme atterrissant dans les mains de Wim Wenders pour
Paris, Texas
. Brillante Mendoza interrompt donc une longue séquence de silence radio. Ex-star de la pub reconverti dans le cinéma-vérité, le cinéaste, 48 ans, a été doublement remarqué ces derniers mois avec
Tirador
(présenté au festival de Berlin) et la sortie française de
John John
(
Forster Child
). Avec
Now Showing,
de Rayan Martin, montré à la Quinzaine, Cannes prend le pouls d’une cinématographie renaissante qui creuse avec les moyens du bord (économies ric-rac, caméras DV…) aussi bien le passé mouvementé du pays et un présent criblé de problèmes. A signaler que le prochain festival Paris Cinéma (du 1
er
au 12 juillet) sera en partie consacré à ce réveil philippin via une trentaine de films.
TÔKYÔ !
de Bong Joon-ho
,
Leos Carax et Michel Gondry.
(Un certain regard)
Après
New York Stories
et
Paris, je t’aime
, voici un nouveau film à sketchs consacré à la célébration d’une ville. La production a jugé plus judicieux de ne pas demander à un cinéaste japonais de donner son point de vue sur Tokyo, privilé