La cour d'appel de Paris a débouté mardi la dernière compagne de Jacques Mesrine qui réclamait de pouvoir visionner le deuxième volet cinématographique sur le gangster afin d'en faire couper certaines scènes qui auraient porté atteinte à sa vie privée.
La société Petite Reine, qui a produit les deux longs-métrages sur Mesrine, L'instinct de mort, sorti le 22 octobre, et L'ennemi public numéro un, qui sort mercredi, a acquis auprès des héritiers du gangster les droits d'adaptation audiovisuels de deux ouvrages qu'il avait publiés.
En revanche, elle n'était pas parvenue à trouver un arrangement financier avec Sylvia Jeanjacquot, compagne de Mesrine durant les 18 derniers mois de sa vie, qui réclamait 300.000 euros. Le producteur lui en proposait 20.000.
A l'été 2007, Sylvia Jeanjacquot avait donc engagé une action en référé à l'encontre de La Petite reine, afin de faire interdire le tournage des deux films. Elle avait été déboutée.
Un an plus tard, elle a lancé une nouvelle action devant le juge des référés du TGI de Paris, demandant « que lui soit permis sans délai de visionner l'oeuvre litigieuse afin d'être en mesure de demander que soit coupée toute scène portant atteinte à l'intimité de sa vie privée»
Le 17 octobre, le tribunal l'a débout