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Libération

«Trahison», «Push» & «Lol»

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par BAYON
publié le 11 février 2009 à 6h52
(mis à jour le 11 février 2009 à 6h52)

Rien que pour les Kills (et leur What New York Used to Be en BO), le semi-Strange Days resucé Blade Runner qu'est Push vaut le détour. Du reste, la salle ado est comble. On n'y comprend rien sauf que Watchers, Movers, Shouters et autres «Pushers» paranormaux ordinaires y luttent à mort pour une mallette, une seringue et la libération de deux prisonnières psychiques de la Division. Les héros sont un télékinétiste raté, un Noir aux pupilles d'encre hypnotique, une fillette devine malingre et un karateka au ki très fort sur qui les balles rebondissent. A suivre… ?

Trahison, autre montage fumeux à base d'infiltrations, là islamochrétiennes-terroristes, est l'occasion de revoir l'agent Guy Pearce. Surgi de Memento, psycho-graf thriller mémorable sur un amnésique, l'homme a traversé tel Monte-Cristo en traître via une Machine à remonter le temps, où il a disparu et voilà. On le retrouve barbichu à la Jojo DiCaprio, flic comme tout le monde au cinoche tôt ou tard.

Sa mouche est idéologique, faisant pièce à la barbichette fondamentaliste coranique de l’imagerie - fanatisme ici endossé par le fleuron titi Saïd Taghmaoui (qui enjoue la couche beur du public) et bizarrement «justifié» par Don Cheadle.

Masque baoulé, rescapé de Rwanda, Cheadle cisèle des bombes cauchemardesques - mais pour la bonne cause, dit le script syncrétique (acquis à la sainte alliance desdites «religio