Didactique à coups de marteaux,la Vague, de l'Allemand Dennis Gansel, met en scène un prof de lycée qui fait cours sur l'autocratie et découvre de miraculeuses recettes pour intéresser les élèves à ce qu'il leur raconte. Moins bien que Seul dans Berlin de Hans Fallada, mais avec beaucoup plus d'images dedans, le film est une utile fable politique à destination des ados et post-ados. Avec un léger parfum d'ambiguïté quand le prof fait passer ses élèves aux travaux pratiques sur le thème : «De quel fascisme sommes-nous capables aujourd'hui ?»
Plus léger, mais non moins pédagogique, Pelléas et Mélisande : le chant des aveugles,de Philippe Béziat, suit les répétitions de la première représentation russe de l'opéra de Debussy, sous les houlettes de Marc Minkowski et Olivier Py. Tout en suivant (et expliquant) à peu près le déroulé du drame de Maeterlinck, le documentaire se double d'un suspense musicologique intenable où le suspect numéro 1 n'est autre que la basse Dmitri Stepanovitch, dans le rôle d'Arkel.
Last Chance for Love, de Joel Hopkins, n'est pas un documentaire sur une fin de soirée en backroom, mais bel et bien une comédie sentimentale espérant beaucoup de la rencontre entre l'Américain Dustin Hoffman et la Britannique Emma Thompson, tous deux paumés. Le résultat escompté (minimum le choc des Titans) vire à la belote «pépère meets mémère» dans l'arrière-boutique d'un film de genre mal cuisiné.
Et pour finir, zing-boum !, : Watchmen : les gar