Coup de foutre à Buenos Aires. Ce n'est pas le titre du prochain OSS 117, mais le sous-titre envisageable au deuxième film de l'Argentin Pablo Fendrik (après El Asaltante en 2007). Tout commence en effet dans le flou d'un coït interrompu, le jeune protagoniste masculin de l'accouplement préférant se finir à la main. En littérature, on appelle ça un premier jet. Ici, au cinéma, ce serait plutôt, une esthétique à la va-comme-je-te-baise : c'est-à-dire, si on en juge à la mine boudeuse de la belle vaseuse niquée, plus teckel frénétique que latin lover. De fait, le héros de cette éjaculation, se nomme Flash. Qui n'est pas du tout son vrai nom, mais un mot de passe. Après absorption de deux ou trois comprimés d'une substance qui ne doit pas être de l'aspirine, le coup de Flash est parti. Et le film aussi, sur un mode au diapason : intense et bref.
Trafic. Vont donc se matérialiser, quasi en simultané, Arturo, un chauffeur de taxi d'une soixantaine d'années, son épouse, Irene, professeure de bridge, Vanesa, une adolescente habillée selon les canons pornographiques du temps, le pantalon au ras du pubis, un homme d'affaires louche et sa secrétaire un peu pute, un couple de petits commerçants misérables bricolant dans le dépannage des portables, une dealeuse qui débite de l'ecstasy comme une charcutière son boudin, une astrologue donnant dans la psycho-énergie et les huiles essentielles…
C’est quoi le rapport ? Le scénario, brave type qui pense au spectateur et à s