Wolverine s'achève en Juif errant, se développe en Hulk VS les Insurgés, après une amorce de Mission impossible X. D'abord accroché, on a entre-temps eu celui de décrocher, jusqu'à l'hébétude, devant l'accumulation hollywoodoo-garou gros budget saucée de pitreries martiales à effets spéciaux - ici métalliques (un métal météoritique inaltérable, est en jeu : l'adamantium).
En somme (1 h 45), tout loisir de passer bientôt à vide et de réfléchir, hélas («L'influence anesthésiante de l'habitude ayant cessé, il se remit à sentir, à penser, choses si tristes.» Du côté de chez Swann). Voyons : on ne peut pas être là pour Hugh Jackman… virilité avantageuse si gênante de santé inadaptée au vêtement, look bûcheron (il est bûcheron écolo au Canada), encéphalogramme dramatique plat. Et pourtant, un peu. De même ne peut-on décemment être venu pour le script, énième amphigouri machiné sur ce dada du vampire à crocs… Mais si - comme on sera sans doute, «veulement», au prochain épisode, annoncé en envoi de cette non-livraison 2009. On en reprend toujours, comme les enfants du conte de fées.
C'est là au fait le seul parti à tirer de ce fatras de réincarnations, affrontement du bien et du mal, énigmes et conjurations, morale bêtifiante : tout cela est de l'infra-féérie à la Harry Tolkien. D'ailleurs Schreiber, de plus en plus cadré salaud (il jouait le même faux frère dans la fratrie Bielski récente, face au noble Craig