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Libération
Critique

«Terminator» et à travers

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Robot. Scénario et casting confus pour le quatrième opus.
par BAYON
publié le 3 juin 2009 à 6h52
(mis à jour le 3 juin 2009 à 6h52)

En 2018, l'humanité touche à sa fin (plus que neuf ans…). L'Iran, Pyong Gang, Israël ? Non, Skynet (1), comme on appelle l'ordre nouveau cybernétique mondial. Tout n'est plus que ruines, déserts urbains hérissés de carcasses automobiles, immeubles implosés, échangeurs d'autoroutes en miettes, comme d'habitude - voir épisodes précédents : Je suis une légende, le Jour où la Terre s'arrêta, le Jour d'après, Prédictions, la Guerre des mondes, Deep Impact, Artificial Intelligence, Waterworld, Alien… Dans ce cadre apocalyptique, une nation robotique, futur d'animaux-machines idéalement standards, tend à remplacer notre engeance autogénocidée, pour le plus grand profit commun paraît-il. Sauf que tout n'est pas si dit. Une résistance rampante contrarie cahin caha cette planification déshumanisante. Souterraine, rendue au dernier stade reptilien, décimée mais acharnée, la rébellion contre le totalitarisme bionique presque accompli a ses réseaux, son haut commandement, régi par un partisanissime (premier cercle dont le QG est un sous-marin intraçable), sans compter ses armées, ses généraux - dont le mythique John Connor.

Soldier. Connor est a priori notre homme, notre raison d'être là, joué par Christian Bale. Star en dehors s'il en est, Bale est cet acteur extrême, vu tour à tour en Machiniste d'art et essai (cadavérisant sur pied dans un gourbi espagnol solarisé), Batman magnétique, ripou de ligne frontière dans Bad Times, soldat p